C’est une petite révolution qui se prépare. Anne Hidalgo a prévu de présenter dans la cour de la mairie de Paris, lundi 22 mai, un « dispositif inédit d’évaluation de la pollution de l’air ». Pollutrack – c’est son nom – « va permettre de compléter les cartographies d’Airparif grâce à des mesures de particules effectuées dans différentes rues de la capitale », indique sobrement la municipalité dans un communiqué.
Sans doute est-elle soucieuse de ménager Airparif, l’association indépendante chargée de surveiller la qualité de l’air en Ile-de-France depuis 1979. Car Pollutrack va non seulement introduire une autre approche dans le contrôle de la pollution, mais aussi un nouvel acteur dans un secteur où Airparif se trouve aujourd’hui en situation de monopole dans la production de données. « C’est un coup de tonnerre, décrypte un spécialiste de la pollution de l’air. La guerre civile est déclenchée. C’est un peu comme quand Decaux s’est fait chiper le marché des Vélib’ par une PME. »...
Article complet (Fr) : Le Monde