Deux hypothèses sur la table
Dans Le Monde, l'épidémiologiste Antoine Flahault creuse cette hypothèse. Au cours de ces épisodes, les particules fines (d'une taille inférieure à 2,5 micromètres), liées à l'activité humaine, se propagent. Leur dimension leur permet de pénétrer plus facilement dans notre organisme lorsque l'on respire et peuvent déplacer plusieurs types de substances, dont certaines néfastes. Les épidémiologistes ont alors deux hypothèses : ces particules serviraient de moyen de transport au virus, ou bien nos organismes fragilisés seraient plus faciles à contaminer.
Les scientifiques se sont aussi rendus compte que les cas se sont multipliés dans les Canaries, en février 2020, juste après une tempête de sable venus du Sahara, de celles qui rendent le ciel jaune-orange. L’Organisation Mondiale de la Santé reste, de son côté, prudente sur le lien entre particules fines et propagation du virus. En attendant de tout comprendre, ils rappellent que le meilleur moyen de se protéger, c'est de sortir masqué.
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