Pollution & Santé

Coronavirus : la pollution soupçonnée de favoriser la propagation du covid-19


Les pics de pollution aggravent-ils l'épidémie de coronavirus ? Si des météorologistes ont déjà observé que le virus survit plus longtemps quand la température est entre 2 et 6 degrés, un air chargé de polluants serait encore pire d'après certains spécialistes. Ils ont étudié plusieurs pays à plusieurs périodes de la pandémie : Etats-Unis, Chine, Italie, Espagne : chaque épisode de pollution, notamment aux particules fines est suivi par une flambée des cas de covid-19.

Deux hypothèses sur la table 

Dans Le Monde, l'épidémiologiste Antoine Flahault creuse cette hypothèse. Au cours de ces épisodes, les particules fines (d'une taille inférieure à 2,5 micromètres), liées à l'activité humaine, se propagent. Leur dimension leur permet de pénétrer plus facilement dans notre organisme lorsque l'on respire et peuvent déplacer plusieurs types de substances, dont certaines néfastes. Les épidémiologistes ont alors deux hypothèses : ces particules serviraient de moyen de transport au virus, ou bien nos organismes fragilisés seraient plus faciles à contaminer.

Les scientifiques se sont aussi rendus compte que les cas se sont multipliés dans les Canaries, en février 2020, juste après une tempête de sable venus du Sahara, de celles qui rendent le ciel jaune-orange. L’Organisation Mondiale de la Santé reste, de son côté, prudente sur le lien entre particules fines et propagation du virus. En attendant de tout comprendre, ils rappellent que le meilleur moyen de se protéger, c'est de sortir masqué.

 

Article complet sur (Fr) : France Bleu

 

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