« C’est tout à fait possible, indique au Monde Antoine Flahault, professeur de santé publique et directeur de l’Institut de santé globale (université de Genève). Il se peut que la pollution atmosphérique par des particules fines soit responsable d’aggravations de l’épidémie tant dans le nombre de nouvelles contaminations que d’hospitalisations de cas de Covid-19. »
De la Corse aux Hauts-de-France, en passant par le Grand-Est, Rhônes-Alpes-Auvergne, la Nouvelle-Aquitaine ou l’Ile-de-France, de nombreuses régions ont été touchées par trois épisodes de pollution liés à des remontées de poussières de sable en provenance du Sahara. Le dernier vient de se terminer.
Les deux précédents sont intervenus début février et la semaine du 22 février. Combiné à des conditions météorologiques favorables (anticyclone et inversion des températures) et à d’autres sources d’émission de particules fines (chauffage domestique, trafic routier, épandages agricoles), le phénomène a généré d’importants pics de pollution aux particules fines.
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