Pollution & Santé

Covid-19 : les pics de pollution de l’air aux particules fines soupçonnés de faire augmenter les contaminations


Pour l’épidémiologiste Antoine Flahault, les épisodes de pollution pourraient « être l’un des facteurs déterminants majeurs tant de la transmission que de la gravité du Covid-19 ».
 
Dans son dernier point épidémiologique du jeudi 4 mars, Santé publique France constate pour la deuxième semaine d’affilée que les contaminations et les hospitalisations liées au Covid-19 sont reparties à la hausse entre le 22 et le 28 février. Et si ce rebond n’était pas seulement dû à la diffusion croissante de variants plus transmissibles mais aussi à un autre phénomène passé sous les radars : les pics de pollution de l’air aux particules fines ?

« C’est tout à fait possible, indique au Monde Antoine Flahault, professeur de santé publique et directeur de l’Institut de santé globale (université de Genève). Il se peut que la pollution atmosphérique par des particules fines soit responsable d’aggravations de l’épidémie tant dans le nombre de nouvelles contaminations que d’hospitalisations de cas de Covid-19. »

De la Corse aux Hauts-de-France, en passant par le Grand-Est, Rhônes-Alpes-Auvergne, la Nouvelle-Aquitaine ou l’Ile-de-France, de nombreuses régions ont été touchées par trois épisodes de pollution liés à des remontées de poussières de sable en provenance du Sahara. Le dernier vient de se terminer.

Les deux précédents sont intervenus début février et la semaine du 22 février. Combiné à des conditions météorologiques favorables (anticyclone et inversion des températures) et à d’autres sources d’émission de particules fines (chauffage domestique, trafic routier, épandages agricoles), le phénomène a généré d’importants pics de pollution aux particules fines.

Article complet sur (Fr) : Le Monde

 

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