Les chercheurs du CNRS et de l’Inserm se sont appuyés sur les mesures de pollution de 32 villes et régions dans six pays d’Europe (France, Allemagne, Italie, Espagne, Pays-Bas et Royaume-Uni), dont Paris, entre 2020 et 2022.
Une mortalité plus élevée pendant les pics de pollution
L’étude montre des niveaux de mortalité plus importants pendant les pics de pollution. Ainsi, quand le niveau de particules fines atteint 45 microgrammes par mètre cube, le taux de mortalité du Covid-19 est multiplié par cinq. Un niveau atteint à Paris et en Lombardie notamment. Ensuite, la mortalité augmente de 10 % par mètre cube supplémentaire.
Naturellement, la mortalité a eu tendance à décroître avec le temps, à mesure que les autorités ont amélioré la gestion de l’épidémie, avec notamment les confinements et la vaccination. Les chercheurs indiquent que pendant la première phase de propagation rapide de l’épidémie, la mortalité a bondi d’environ 20 % par microgramme par mètre cube à la suite des pics de pollution. Elle a tout de même progressé de 10 % à chaque pic entre mai 2020 et mai 2021, et d’environ 5% après le déploiement massif de la vaccination.
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