Pollution & Santé

Pollution particulaire fine à Paris en 2020 : variations sous influences diverses et parfois exceptionnelles


La période de confinement généralisé, du 17 mars au 11 mai 2020 est a priori très favorable à une étude de la pollution atmosphérique puisque la circulation automobile et les activités économiques dans Paris ont été extrêmement réduites. Mais les choses ne sont pas si simples.

Nous nous sommes intéressés aux particules fines (PM1), c’est-à-dire les particules d’un diamètre aérodynamique inférieur à 1µ, car ces particules, à la différence des particules grossières (PM10) pénètrent profondément dans l’appareil respiratoire et sont susceptibles de passer dans la circulation sanguine. Les particules ultrafines d’un diamètre inférieur à 0,1µ peuvent passer dans la circulation et se retrouver dans l’ensemble des organes ; cependant, les techniques de mesures actuelles ne permettent pas de réaliser aisément en routine des mesures sur le terrain de ces particules ultrafines. Nous mesurons ici le nombre de particules par unité de volume et non pas la masse de particules par unité de volume. En effet ce comptage en masse est essentiellement représentatif des grosses particules, les plus fines ayant une masse négligeable, bien qu’ayant une surface développée importante et donc un effet biologique important.

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Document paru sur (Fr) : Société de Pneumologie de Langue Française

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