Jamais sans doute depuis les débuts de l'ère industrielle, le ciel n'a été d'un bleu aussi azur que celui dessiné par le confinement. A cela, une raison première : la chute drastique des activités humaines a entraîné une baisse de la pollution à l'échelle mondiale. "Pour le trafic routier, c'est 40% de dioxyde d'azote (NO2) en moins", détaille Vincent-Henri Peuch, responsable de l'atmosphère de Copernicus, le programme européen de surveillance de la Terre. Outre le fait de prouver que l'homme peut agir significativement sur ses émissions de gaz à effet de serre - ce qui pourrait être encourageant dans la lutte contre le changement climatique -, cette moindre pollution n'est pas forcément une bonne nouvelle en termes de propagation du coronavirus et interroge dans le cadre d'une sortie de confinement.
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